Les enfants de moins de 6 ans et leurs familles en France métropolitaine
In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 63, Heft 1, S. 91-97
ISSN: 1149-1590
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In: Recherches et prévisions: dynamiques familiales et politiques de l'habitat, Band 63, Heft 1, S. 91-97
ISSN: 1149-1590
In: Informations sociales, Band 137, Heft 1, S. 68-79
Résumé Dans les familles, le supplément de revenu généré par les enfants par le biais des prestations familiales, des minima sociaux, des aides au logement ou de la fiscalité se monte à près de 2 400 euros par an et par enfant. Il est d'autant plus important que les familles sont nombreuses, ont un enfant en bas âge ou sont constituées d'un seul parent. Ce supplément de revenu n'est pas proportionnel au revenu. Au regard du coût économique des enfants, défini comme la perte de niveau de vie induite par leur présence, ce sont les familles les plus aisées qui connaissent la situation la plus défavorable en termes de compensation des charges liées à la présence d'enfants. Si l'on privilégie une approche plus normative retenant un coût forfaitaire de l'enfant, ce sont plutôt les classes moyennes qui apparaissent désavantagées en termes de compensation.
In: Retraite et société, Band n o 36, Heft 2, S. 9-27
Dans les pays développés, on observe une baisse généralisée des taux d'activité après 50 ans. Cette baisse n'est cependant pas homogène, ni entre pays, ni entre hommes et femmes. En France en particulier, les dispositifs de préretraite ont favorisé les sorties précoces du marché du travail, en dépit de l'allongement de la durée de carrière requise pour obtenir une retraite à taux plein. L'amélioration de la conjoncture depuis 1997 ne s'est pas traduite par une hausse de l'activité après 50 ans : l'espérance d'activité– ou la durée moyenne d'activité– continue de diminuer pour les hommes et se stabilise pour les femmes. Ce sont les plus diplômés dont l'espérance d'activité après 50 ans reste la plus élevée. Le temps partiel acquiert la faveur d'un nombre grandissant de salariés en fin de carrière, soit dans le cadre d'une préretraite progressive, soit parsimple choix personnel. Lorsque les quinquagénaires sont au chômage, leurs chances de retrouver un emploi sont plus faibles que pour d'autres catégories d'actifs. Cependant, globalement, le nombre de quinquagénaires en emploi a fortement augmenté ces dix dernières années, compte tenu de l'arrivée des générations du baby-boom à cet âge.